mardi 24 janvier 2012

Gros prurit : Le modélisme ferroviaire - et c'est tant mieux - propose d'année en année des gammes de produits de plus en plus performants. Matériel roulant, décors, technologie, tout nous éloigne de la simple ivresse de coller sa joue sur le parquet et de regarder indéfiniment surgir d'un tunnel en carton pâte une motrice en tôle laquée. Deux extrêmes. Oui, mais...

La tentation de l' hyperréalisme se fait par définition au détriment du "surréalisme". C'est vrai dans tous les domaines artistiques. Ils sont magnifiques, ces circuits où rien ne manque, sur lesquels tournent des motrices rectifiées de main de maître dans des décors parés des plus beaux kits et gérés par des technologies admirables. Oui, mais ...

Ils se ressemblent beaucoup ces magnifiques réseaux. Ils sont admirables, merveilleusement conçus, mais... souvent totalement exempts de poésie. Certes, il y a entre une zone industrielle, une gare de passage et un terminus portuaire quelques remblais de verdure sur lesquels paissent des vaches et roulent quelques tracteurs, mais la volonté de faire "vrai" tue souvent l'envie de rêver.

Chacun commet son réseau comme il le sent. Certes. Il s'agit de se faire plaisir. Certes. Ne l'oubliez pas !

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